lundi 14 janvier 2008

MIGRATION, JEUNESSE, PROSTITUTION, FEMMES ET SIDA DANS LA SOUS REGION CEMAC

Les déplacements longs et répétés loin du domicile et de la communauté favorisent l'infection au VIH/SIDA. Ces déplacements peuvent être divisés en trois ou quatre catégories : déplacements volontaires et liés au travail (routiers, commerçants, travailleurs du sexe indépendants) ; déplacements requis par la loi (membres des forces armées, immigrants déportés) ; ou les déplacements par contrainte (réfugiés politiques, travailleurs du sexe faisant l'objet de trafic, personnes déplacées à cause de conflits armés), et une autres catégorie qui, elle, subit la migration et ses effets négatifs, c’est le cas des populations hôtes des zones des réfugiés et les populations riveraines des voies routières et fluviales. Les facilités de la libre circulation des biens et des personnes dans plusieurs pays de la sous région est effective, cette intégration sous régionale occasionne une mobilité plus aisée dans les différentes agglomérations des pays de la CEMAC, les migrants sont de plusieurs catégories, des commerçants qui font plusieurs allée retour en une année et des migrants saisonniers qui partent à la recherche de travail en période de cultural dans leur lieu d’origine. Les deux catégories des migrants ont des caractéristiques qui différent du fait qu’ils sont, les 1ers d’une mobilité extrêmes tels que les routiers, les commerçants ambulants, les prostituées et la population riveraines qui est en étroites collaboration avec ces personnes migrantes. Les migrants travailleurs saisonniers par contre font, à leur tour plus de temps en fixe dans les villes et loin de leur propre foyer, c’est le cas des travailleurs sur les ports, les travailleurs sur sites pétroliers, les corps en tenue, les travailleurs des sites touristiques…etc. Les caractéristiques de la migration : Itinéraires : Les migrants qui font leur entrée par les voies lacustres et fluviales ; Les migrants qui font leur entrée dans les frontières par les voies routières et fluviales. Les entrées dans ces frontières ne font pas objet de contrôle des cartes sanitaires des individus, sauf pour la fièvre jaune. Les pays de la sous région ayant souscrit au non contrôle du sida dans les maladies sous surveillance et contrôle à la frontière. Pourtant, le contrôle à la frontière du VIH/sida ne revête aucun mal pour l’autoprotection des personnes infectées et ceux de leurs partenaires sexuels. Ceci ne revête ni une discrimination, ni une quelconque nuisance aux personnes infectées, étant donné que la séroignorance est considérée comme un acte délibéré de nuisance aux autres, et devient de ce fait que la connaissance du statut par tous le monde est un acte de loyauté et de civisme au même titre que donner sa voix à un candidat à la Magistrature suprême de son pays. [1]Cette préoccupation est bannie dans certains pays comme la France ou la loi interdit le dépistage non volontaire et non anonyme, même dans les structures de soins où l’exposition au risque de contamination des professionnels de santé au contact des liquides biologiques des patients constitue un réel danger. Le Dépistage volontaire, de ce fait s’impose comme acte civique, et que la séropositivité doit être vecue au grand jour comme une véritable symbole de la lutte contre le VIH/sida. Car la personne séropositive peut et doit se prévaloir comme acteur principale et volontaire pour faire barrière à la propagation du VIH. Si les personnes infectées continuent à se cacher, et ne veulent se faire voir au yeux de tout le monde en portant des signes ou un accoutrement les identifiant comme personne séropositive. Cette culture de volontarisme à la lutte contre le fléau par les acteurs vivant avec le VIH sera une révolution sans précèdent à la disparition de la stigmatisation et discrimination dans la sous région. Les projets de lutte contre le sida doivent intégrer ce volet de dépistage et de volonté des personnes détectées séropositives à vouloir s’exhiber au grand jour en portant l’accoutrement militant de défenseur de première ligne dans la lutte contre le VIH et sida. C’est ainsi que l’activisme de personnes vivant avec le VIH a pris d’ampleur dans certains pays du nord où, ces catégories de personnes vivant avec VIH revendiquent au grand jour des priorités comme l’accès au ARV. Par opposition à l’activisme du Nord, ceux du Sud, sont plutôt astreint à développer, ne serait ce qu’un petit groupe comme des revendicateurs d’un bien être de soit même ou d’un groupe restreint. Souvent ces groupuscules s’auto identifient leader à vie et gèrent quelques petits budgets mis à la disposition des associations des PVVIH. Ils sont souvent agressifs et voulant défendre ‘’Bec et ongle’’ des intérêts souvent personnel ou du groupe restreint. Les associations des PVVIH, nées des volontés et des engagements pris lors des sommets de haut niveau, tel que l’UNGASS, n’ont pas été légiférer clairement par les Etats de la sous région. Les associations des PVVIH se trouvent sans une orientation claire dans les pays et se retrouvent comme des groupuscules frustrés par les pouvoirs publics. Cette posture dans laquelle se trouvent les PVVIH crée une sorte d’association spécifique pour ne pas dire une rébellion. Les pouvoirs publics doivent cesser de faire la politique de l’autruche en mettant une législation claire pour cette catégorie d’association des PVVIH ou doivent faire rejoindre les associations des PVVIH à la législation en vigueur dans les pays pour toute association à but non lucratif qui est le régime général des associations dans les pays. Susciter le volontarisme des PVVIH : Les associations des PVVIH doivent en effet, être des associations militantes, véritables acteurs soucieux d’aider les personnes vivant avec le VIH et les socialement démunis pour la sauvegarde de la personne vivant avec le VIH et la dignité humaine et cessent d’être des revendicateurs des dus dépassant les priorités du pouvoir public. Une structure des PVVIH structurée et disciplinée est un outil efficace pour la lutte contre la discrimination et la propagation du VIH dans les pays. Les PVVIH pensent qu’ils souffrent d’une injustice par le pouvoir public, par ce que ce dernier en recevant les aides venues dans le cadre de la lutte ne sont pas bien utilisées ou ne tiennent pas compte de leurs attentes ou ne les implique pas en tant qu’acteurs incontournables dans la lutte contre le sida. Peut être les priorités des Etats diffèrent de celles des PVVIH qui attendent que les aides leur soient versées au lieu que cette dernière passe par les institutions publique, l’implication dans la gestion regardant le VIH/sida des associations des PVVIH est concrète depuis la création du Comité National de Lutte contre le Sida(CNLS) au sein des quels les PVVIH sont largement représentés, alors que les autres associations sont moins représentés ou représentées sous le vocable général de la société civile. Des institutions financières comme le Global Fonds ont créé une structure de gestion dans chaque pays appelé Comité Consultatif Multisectoriel (CCM) où les PVVIH sont largement représentés pour ce qui concerne le volet VIH/sida des financements du Global Fond. L’implication des PVVIH à tous les niveaux de prise de décision, de planification, de mise en œuvre est indéniable. Le principe de décentralisation des ressources à la sphère la plus périphérique est de mise, de telle sorte que le maximum possible des ressources atteint les individus nécessiteux. Les aspects organisationnels des Associations des PVVIH : Dans les pays, il y’a une multitude d’associations des PVVIH, celles-ci se distinguent et se désolidarise pour des questions d’affinités et agissent chacune dans son coin alors que le but fondamental de la formation des association est la même. Il y’a question de leadership au sein d’une province ou d’un seul pays, ainsi on peut observer des réseaux dans un seul pays au lieu d’un seul réseau national. Au niveau régional, des réseaux d’association régroupant les Communauté economique Régional existent à côté des réseaux d’Associations de lutte contre le sida composés des non PVVIH. Là aussi, les PVVIH voient d’un mauvais œil des ‘’Non PVVIH’’ parlé de la lutte contre le VIH au sein de la société civile. En gros les PVVIH, ne serait ce qu’un groupe, pense avec conviction que c’est une affaire des PVVIH mais pas les autres associations qui sont plutôt des profiteurs et voient du même œil les pouvoirs publics dans la gestion de la problématique du SIDA. Le sida est devenu en sorte une arme dissiper pour les PVVIH qui sans eux personnes n’arrêtera la propagation du VIH. C’est un véritable chantage pour certains du groupe. En fait, il s’agit des frustrations nourries en connaissance ou non de causes, la confusion se trouve dans la législation qui manque dans la gestion des regroupements associatifs qui doivent suivre des principes claires et non des luttes interminables d’intérêts individuels ou de groupe. Le volontarisme dans la conviction pour la lutte contre le sida, d’embler nécessite un sacrifice de temps et d’énergie à consacrer à une conviction et volonté d’aider ne serais que pour un temps éphémère au bien être de ses semblables et non à défendre des intérêts pour son propre compte. Donc la guéguerre autour du sida n’est pas d’actualité quand des pays et des communautés entiers sont menacés. Il est temps que les esprits viennent à l’ordre suivant les dispositions légales entretenues dans les pays. Ce n’est que sur la base des dispositions légales dans les pays et l’organisation générale de ces structures que l’organisation de coordination pour la lutte contre les Endémies en Afrique Centrale peut entreprendre à intégrer des Réseaux d’Associations des populations cibles prioritaires pour la coordination de lutte contre le VIH/sida au niveau de Communauté économique de l’Afrique Centrale, il s’agit notamment des Réseau Afrique Centrale des : PVVIH Jeunes, Prostitués Femmes Migrants Corps en tenue, RAP+AC : Ces différents réseaux sont déjà en place pour ce qui concerne les PVVIH à travers le RAP+ AC qui est la structure régionale des réseaux des personnes vivant avec le VIH. Ce réseau déjà existant de manière non légale sera légalisée au prés de la Commission de la CEMAC pour avoir un statut d’association régionale de lutte contre le sida. FREJES : Le FREJES né des réseaux des jeunes en lutte contre le VIH/sida dans la zone CEMAC est une structure qui se crée autour des jeunes en activités au seins des Associations de Marketing Social(AMS) des trois pays de la CEMAC. Son extension dans les autres pays et l’intégration en leur sein d’autres associations des jeunes et artistes oeuvrant dans la lutte contre le sida donnera un sens et vaudra la reconnaissance l’égale par les textes de la Communauté Economique d’Afrique Centrale. Prostituées : A travers le partenaire comme la Fédération du CICR Afrique Centrale basée au Cameroun, des milliers des prostituées des trottoirs sont encadrées et mis en réseau, cette opportunité offerte par le partenaire peut servir de pont pour la création des réseaux d’association des prostituées de ce type ou d’autres types sous le vocable de Réseaux d’Associations de Prostituées d’Afrique Centrale RAP_AC et les structurer à partir d’une reconnaissance légale par les instances judiciaires et légales de la CEMAC comme organisation de la société civile à caractère régional. Migrants : Les migrants constitués de groupes hétéroclites des chauffeur camionnaires, des chauffeurs des bateaux et autres embarcation, des commerçants des travailleurs saisonniers peuvent se constituer en reseaux migratoire des associations des migrants. Des programmes spécifiques seront développés avec chaque réseau pour qu’au niveau des pays, ces organisations soient implantées dans les différents recoins des pays. Au niveau régional, les forums annuels serviront de plateforme d’échange des différents d’expérience et des bonnes pratiques cumulées dans chaque pays. Et de ce fait, contribuer à l’approbation de la lutte contre la maladie par les acteurs eux mêmes. [1] , le Conseil National du Sida, la Direction Générale de la Santé, le Comité Consultatif National d’Ethique, le Haut Comité de la Santé Publique les assemblées parlementaires ainsi que le milieu associatif très engagé sur ce sujet ont rendu des avis incitants à renoncer à toute mesure à caractère systématique.